Vivre le centre-ville : Paul-André Goulet, entrepreneur et résident

Paul-André Goulet a le centre-ville de Montréal tatoué sur le cœur. Issu d’une famille d’entrepreneurs de Sorel, il garde un souvenir éblouissant de sa 1re visite au centre-ville. Aujourd’hui encore, c’est le quartier qu’il considère comme le plus ressourçant et  attirant, celui qui l’a fait naître professionnellement. De ses études à sa carrière au sein de l’entreprise familiale Sports Experts, il raconte la grande fascination qu’a toujours exercée le cœur de la métropole sur lui et comment ce lieu unique lui a donné des ailes pour réaliser ses ambitions.

Rencontre et partage avec cet homme d’affaires dont l’aventure au centre-ville a démarré dans un lieu où il revient nous rencontrer aujourd’hui : le restaurant Hiatus, anciennement le 737, situé à la Place Ville Marie.

Le centre-ville, la promesse de grandes choses

Pour cet entrepreneur qui a grandi en région, le centre-ville de Montréal a, d’emblée, symbolisé la promesse que dans la vie, tout est possible. Que l’on peut viser haut, rêver et vivre en grand.

Cette émotion, ce 1er frisson, l’habite encore. Car ce lieu qu’il a découvert tout jeune avec sa mère, il a grandi et évolué avec, tant et si bien qu’il fait partie de sa personnalité. Paul-André vit et travaille au centre-ville depuis 40 ans. Selon ses propres dires, l’endroit le ressource et lui donne de l’énergie. Il en connaît les moindres recoins. À ses yeux, c’est un quartier absolument unique qui se démarque des autres centre-villes du monde par son caractère résolument humain.

Un lieu qui donne des ailes à l’ambition

Installé à une table du Hiatus, un restaurant unique situé au 46e étage, Paul-André se souvient de son premier contact avec le centre-ville, ici même avec sa mère. Parce qu’à huit ans, cet enfant né à Sorel ressentait déjà l’appel de la métropole montréalaise, sa mère lui faisait plaisir en l’emmenant dîner à la Place Ville Marie, à l’époque l’endroit le plus haut de la province. Il se souvient d’être senti chez lui dès sa première visite au restaurant 737, aujourd’hui le Hiatus. La vue plongeante sur le centre-ville, avec le fleuve à l’horizon, lui a tout de suite donné la sensation d’être arrivé à la bonne place.

Aujourd’hui, l’entrepreneur se souvient de ces journées magiques où, des étoiles plein les yeux, il allait choisir son cadeau de Noël dans la section des jouets du magasin Eaton avant d’aller prendre le thé “à l’anglaise” au 9e étage qui ouvrira à nouveau ses portes au printemps 2024.

Mais pour lui, le vrai cadeau, c’était avant tout d’être ici, au milieu d’un centre-ville dynamique et cosmopolite qui l’attirait et qui l’appelait. Ambitieux dans l’âme, le centre-ville lui a donné des ailes et l’a inspiré, un effet qu’il exerce encore aujourd’hui.

Une vie de famille et une vie de quartier

Après y avoir étudié, Paul-André s’est installé au centre-ville. Impliqué personnellement, professionnellement et bénévolement, c’est un lieu qui lui a permis de rencontrer du succès en affaires et pour lequel il souhaite continuer de contribuer.

C’est ici qu’il a ses habitudes, ici qu’il a élevé sa famille. Pendant plus de vingt-cinq ans, il a d’ailleurs mangé chaque semaine à la Rotisserie italienne dans le village Shaughnessy, un restaurant auquel il est resté fidèle jusqu’au jour de la fermeture. Ses trois enfants sont nés et ont grandi dans ce quartier.

Paul-André est fier de leur avoir transmis son amour du centre-ville à travers la découverte des différents quartiers, l’expérience de gastronomies variées ou encore lors de nombreuses sorties au Quartier des spectacles. Aujourd’hui, magasiner sur la rue Sainte-Catherine ou y prendre un café sont autant de comportements naturels pour ces habitués qui ont le centre-ville intégré à leur ADN.